1. Qu’est-ce que la psychothérapie ?

« Définition psychothérapie », « bienfait psychothérapie », « but psychothérapie » : ce sont les termes de recherche qu’on rencontre le plus souvent. Mais qu’est-ce que la psychothérapie? De quoi parle-t-on? Quel est son lien avec la psychiatrie? Ou avec la psychanalyse? Quelques éléments de réponse avec un psychothérapeute qui exerce à Marseille et en ligne.

1.1. Psychothérapie : définition de son histoire d’abord

Historiquement, la psychiatrie et la psychologie ont suivi des trajectoires distinctes. Elles sont chacune issue d’un champ de réflexion et de pratique différents.

D’une part, la psychiatrie est née dans la médecine, dont elle demeure une spécialité. Cette pratique professionnelle se concentre sur l’étude des troubles mentaux en tant que pathologie du cerveau ou du système nerveux. Une approche biologique et scientifique en est le fondement. Elle utilise des outils diagnostiques et des traitements médicaux, comme la pharmacologie, pour soulager les patients.

D’autre part, la psychologie puise ses racines dans la philosophie antique, à une époque où l’on s’interroge sur l’âme, la conscience et la condition humaine. Elle a évolué en s’émancipant progressivement des spéculations métaphysiques. Devenue une discipline autonome, elle repose sur des méthodes empiriques et scientifiques.

La psychothérapie : au confluent de deux approches humaines

Ainsi, la psychologie s’est diversifiée au fil des siècles. Elle a intégré des approches cognitives, comportementales, émotionnelles, sociales, développementales, gériatriques, etc.

À la croisée des deux univers psychiatriques et philosophiques, la psychothérapie est progressivement devenue une branche de la psychologie, tout en conservant des liens étroits avec les autres branches de la discipline. Le psychothérapeute est en quelque sorte au psychologue ce que le psychiatre est au médecin.

Médecine…

La psychothérapie emprunte à la médecine le lexique et la pratique du soin. Plaçant l’individu au centre d’un processus thérapeutique, elle cherche à apaiser les souffrances psychiques et émotionnelles. Ce vocabulaire du « traitement » ou de la « guérison » reflète effectivement l’intention de répondre aux troubles psychologiques avec une approche rigoureuse et professionnelle.

… et philosophie

Cependant, la psychothérapie ne se limite pas à une démarche purement médicale. Elle hérite également des questionnements philosophiques sur la subjectivité humaine et les dynamiques relationnelles. C’est cela qui lui permet d’explorer à la fois les relations de l’individu avec son environnement, mais aussi des questions existentielles (qui sont les relations de l’individu à lui-même) comme par exemple le sens de la vie ou les valeurs humaines. Au-delà de l’élimination des symptômes, la psychothérapie vise à accompagner l’individu dans une quête de compréhension de soi. Car du fonctionnement interne de l’individu découlent ses relations aux autres, vu qu’un individu n’est jamais seul ou isolé. Sa relation à lui-même détermine sa relation aux autres, et il pourrait difficilement en être autrement.

C’est donc précisément cette alliance entre des outils pragmatiques, hérités de la médecine, et une réflexion profonde sur l’humain, ancrée dans la philosophie, qui fait de la psychothérapie une approche unique et complète.

1.2. Psychothérapie : définition aujourd’hui

La psychothérapie est bien plus qu’un simple échange verbal entre un patient et un psychothérapeute. Elle constitue un processus ancré dans une relation de confiance et d’écoute bienveillante. En effet, dans cet espace privilégié, à la fois sécurisé et non jugeant, le patient peut s’exprimer librement. Tout au moins entre les limites que sa propre liberté détermine. Et c’est souvent pour la première fois que, face au psychothérapeute, le patient s’exprime sur des aspects de sa vie qui lui semblent pesants, douloureux ou incompréhensibles.

En d’autres termes, en s’adressant à un psychothérapeute, une personne ne cherche pas simplement à « aller mieux » en surface. Bien au contraire elle entreprend une démarche de mieux-être durable, fondée sur une compréhension plus fine de soi-même et un changement en profondeur.

C’est pourquoi chaque psychothérapie est, par essence, unique. Elle s’adapte aux besoins, aux attentes et au parcours de vie du patient, tout en étant dirigée par l’approche spécifique du thérapeute.

2. Différentes approches thérapeutiques (liste non exhaustive)

2.1. Définition psychothérapie psychanalytique : explorer l’inconscient

Issue de la psychanalyse, à la fois théorie et méthode inventées par Freud à la fin du 19ème siècle, cette approche explore les processus mentaux inconscients et vise à résoudre les conflits internes. Elle met l’accent sur la parole et les associations libres du patient. Elle lui permet d’exprimer ses pensées, comme on dit, «sans filtre». C’est-à-dire sans la crainte d’être jugé et sans le désir de paraître autre que ce qu’on est. Ce type de thérapie permet d’explorer les origines profondes des souffrances d’aujourd’hui en revisitant le passé.

Dans ce type de psychothérapie, l’inconscient est perçu comme une terre à défricher et à déchiffrer, révélant des traumatismes ou des dynamiques psychiques enfouies. Les concepts de transfert, de contre-transfert et de résistance y jouent un rôle central. De tous les psychothérapeutes, c’est la psychothérapeute d’orientation psychanalytique qui est le moins directif envers le patient. A l’opposé de l’échelle de la directivité, on trouve les TTC.

2.2. Définition psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) : transformer les pensées

La TCC se concentre sur les schémas de pensée et les comportements que le patient ou son environnement juge problématiques. Elle aide le sujet à identifier et transformer des pensées jugées nuisibles. Elle propose des techniques pour mieux aborder les émotions considérées comme difficiles ou des situations dites complexes ou stressantes. En cela, elle propose des exercices pratiques comme les mises en situation ou les journaux de pensées. C’est une approche pragmatique, orientée vers la résolution de problèmes spécifiques. Le psychothérapeute en TTC est le plus directif des psychothérapeutes.

2.3. Définition psychothérapie humaniste : se recentrer sur l’individu

La psychothérapie humaniste met l’accent sur le développement personnel, l’autonomie et la réalisation de soi. Cette approche considère chaque individu comme unique et valorise ses ressources intérieures. Il n’a pas de schéma préétabli de ce que serait un bon comportement ou une bonne réaction à telle situation de la vie.

Comme dans la Gestalt-thérapie par exemple, l’accent est mis sur l’expérience présente et les interactions entre pensées, émotions et sensations corporelles. La psychothérapie de type humaniste aide le patient à identifier ses besoins, ses ressentis, et à se reconnecter avec ses aspirations profondes.

Comme en psychothérapie psychanalytique, le patient peut explorer librement son monde intérieur et progresser à son propre rythme. Mais contrairement à celle-ci, où le psychothérapeute occupe essentiellement une fonction d’écoute dans le dispositif psychothérapeutique, le psychothérapeute humaniste se considère moins comme une fonction que comme un humain en face d’un autre humain.

Les approches humanistes encouragent le patient à devenir acteur de sa propre vie et à cultiver son potentiel humain.

2.4. Définition psychothérapie existentielle : donner du sens à l’existence

La psychothérapie existentielle est centrée sur les grandes questions de l’existence humaine, telles que la liberté, la responsabilité, la solitude, ou encore le sens de la vie. Les travaux de philosophes comme Karl Jaspers, Jean-Paul Sartre, Albert Camus ou Martin Heidegger l’inspirent. Cette approche vise à accompagner le patient dans sa quête de sens face aux aléas de la vie. Elle aide à affronter des crises existentielles, des pertes ou des transitions importantes. Elle invite à une réflexion sur les valeurs, les choix et les priorités. La question de la finitude de l’existence humaine est au centre.

2.5. Définition psychothérapie systémique : comprendre les interactions familiales

La thérapie systémique s’intéresse à l’individu dans le contexte de ses relations, en particulier au sein de la famille. Elle considère que les troubles individuels peuvent être influencés, voire entretenus, par des dynamiques relationnelles problématiques. Cette approche vise à rétablir un équilibre dans les interactions en explorant les rôles, les non-dits ou les schémas répétitifs au sein des groupes.

2.6. Définition psychothérapie intégrative : une approche sur-mesure

Enfin la thérapie intégrative combine différentes techniques et approches pour s’adapter aux besoins spécifiques du patient. Elle s’inspire de plusieurs écoles, telles que la psychanalyse, la TCC, l’humanisme ou la systémique. Elle propose une prise en charge globale et personnalisée. L’objectif est notamment de considérer l’individu dans sa globalité – pensées, émotions, corps et relations – afin d’offrir un accompagnement adapté à ses problématiques uniques. En enrichissant la psychothérapie avec ces différentes approches, il devient possible de répondre à une diversité de besoins. Qu’il s’agisse de soulager une souffrance psychique, de traverser une crise existentielle ou de développer pleinement son potentiel humain.

Chaque thérapeute peut ainsi adapter et combiner ces méthodes selon sa propre sensibilité et selon sa perception du patient. Mais quelle que soit son approche, le psychothérapeute ne fournit pas de solutions toutes faites ou de conseils. Les conseils peuvent se produire, comme dans toute aventure humaine où l’aide et l’empathie sont au centre. Mais ils restent marginaux. En réalité, le psychothérapeute guide le patient dans la découverte de ses propres ressources. C’est en tout cas ainsi que je comprends et exerce cette pratique.

2.7. Mon approche

Cette dernière approche intégrative est la mienne. Essentiellement, je ne considère pas le patient comme étant une mécanique à réparer. Ou comme étant en manque d’un savoir, d’une intelligence ou d’une technique. Mais comme un être déjà complet qui a seulement besoin de se connaître lui-même. Le postulat est que s’il y a souffrance, c’est qu’il y a aussi, à un endroit ou un autre, méconnaissance de soi.

Par définition, la psychothérapie vise le mieux-être. Mais ce « mieux-être » n’a de sens que s’il correspond aux attentes, formulées ou non, de la personne qui vient consulter. Cela ne peut donc pas être un mieux-être défini par d’autres, fussent-ils psychologues, philosophes ou psychiatres.

Ainsi, dans mon approche, c’est in fine le patient qui, à travers le psy, dialogue avec lui-même afin de prendre connaissance de lui-même. Il découvre un savoir qu’il ignorait avoir. Je ne donne donc pas des recettes, des clefs ou un programme à suivre, mais plutôt j’accompagne la personne sur le chemin de la découverte de son fonctionnement. Sur le chemin du sens qu’il donne à sa vie et au monde qui l’entoure. Un second postulat : « Le monde dans lequel je vis a le sens que je lui donne. »

2.8. Pourquoi tant de définitions ?

Probablement que la diversité des psychothérapies proposées vient du fait que la souffrance, le sentiment de «mal-être», l’inadéquation entre ses aspirations et sa vie… n’ont pas toujours une origine identifiable. Cette difficulté à identifier l’origine et le lieu du malaise donne ainsi le champ libre aux diverses interprétations humaines la possibilité de se développer. Ces diverses interprétations se développent toujours selon la sensibilité, la formation et les croyances de chaque psychothérapeute ou théoricien.

Comme toute activité humaine, la définition de la psychothérapie se heurte donc à des limites de généralisation. On pourrait dire finalement qu’il y a peut-être autant de psychothérapies que de psychothérapeutes. Chaque psychothérapeute et chaque psychothérapie s’appuient à juste titre sur des approches théoriques « diverses et parfois contradictoires » (selon Wikipedia).

3. Comment choisir son psychothérapeute ?

La relation thérapeutique est un élément central du succès de toute psychothérapie. Elle repose sur un lien de confiance. Un espace sécurisé et confidentiel qui permet au patient de partager ses pensées les plus intimes et d’explorer ses émotions les plus profondes. En l’occurrence, le patient doit se sentir à l’aise pour avancer pas à pas.

Mais il est rare (mais pas impossible) que la confiance soit donnée d’emblée. La relation thérapeutique, comme toute relation, se construit au fil des séances. Mais contrairement à un échange quotidien et anodin, la thérapie est un espace dans lequel vous pouvez aborder des pensées et des émotions en toute liberté, sans crainte d’être jugé (et si toutefois si la crainte d’être jugée est présente, elle est un élément à explorer avec le psychothérapeute). Un bon psychothérapeute sait créer un environnement de confiance qui favorise l’expression et le dépassement des blocages qui limitent l’expression de soi.

3.1. Les qualités essentielles qui font la définition d’un bon psychothérapeute

Empathie

Premièrement, un bon psychothérapeute doit faire preuve d’empathie dans son approche thérapeutique. Il doit être capable d’entendre qui vous êtes afin de vous offrir un soutien adapté à votre situation. La capacité d’un thérapeute à ressentir les émotions de ses patients, tout en offrant un soutien chaleureux mais néanmoins solidement ancré dans le réel, crée un environnement thérapeutique sécurisant. Là, le patient peut se sentir entendu, et par conséquent compris.

Compétence

Ensuite, la compétence professionnelle est un autre aspect crucial. Un bon psychothérapeute doit posséder une solide formation académique et une expérience pratique dans le traitement des troubles mentaux courants. De plus, la participation à des programmes de formation continue et l’adhésion à des associations professionnelles démontrent un engagement envers l’excellence clinique.

En France où j’exerce (Marseille), en Suisse où j’ai exercé (Yverdon), et dans de nombreux autres pays, le titre de psychothérapeute est protégé. Les autorités ont voulu que, comme pour la médecine, les professionnels se réclamant de la santé mentale soient encadrés par la loi afin d’offrir à la population des garanties d’efficacité, de transparence et d’honnêteté. On ne s’improvise pas psychothérapeute. Même si on a lu beaucoup de livres sur le sujet, ou regardé beaucoup de vidéos. La compétence, dans ce domaine, n’est pas seulement celle du savoir. C’est une subtilité que la personne qui n’est pas formée à cela n’est pas en capacité d’entendre.

Écoute

La capacité d’écoute active est également une qualité essentielle chez un psychothérapeute. Écouter attentivement les préoccupations et les expériences du patient. Entendre la négation derrière l’affirmation, et l’affirmation derrière la négation. Entendre le désir derrière la peur et la peur derrière le désir. Entendre la vulnérabilité dans la déclaration de force. L’imaginaire dans le réel. Le souhait dans le déni. Poser des questions pertinentes. Fournir des rétroactions significatives tout au long du processus thérapeutique. Tout cela marque les aspects clés d’une thérapie efficace.

Authenticité et transparence

Ce sont des qualités qui favorisent une relation thérapeutique solide. Un bon psychothérapeute est capable d’être authentique et transparent dans sa communication avec ses patients. De ce fait, il partage ses propres émotions de manière appropriée pour favoriser un lien thérapeutique authentique et collaboratif. Son vécu n’est pas mis à l’écart. Il serait de toute évidence absurde, ou contre-productif, d’inviter le patient à l’authenticité en étant soi-même inauthentique.

En somme, la recherche d’un bon psychothérapeute nécessite une attention particulière aux qualités humaines et professionnelles du praticien. En optant pour un professionnel doté d’empathie, de compétence, d’écoute active, d’authenticité et de transparence, vous êtes sur la voie d’un partenariat thérapeutique positif et enrichissant.

3.2. Trouver un psychothérapeute qui vous correspond : étapes pratiques

1. Recherches en ligne : Les plateformes comme Doctolib recensent des psychologues et psychothérapeutes à Marseille. Ces plateformes vous permettent de comparer les différents profils. Lire des avis. Voir les spécialités de chaque praticien.

2. Recommandations personnelles : Demander conseil à des proches, un médecin ou un pharmacien peut être précieux. Ces personnes peuvent être à même de vous recommander un psychothérapeute de confiance.

3. Première rencontre : Une première séance est essentielle pour évaluer si une confiance mutuelle peut s’installer. Certains psychologues proposent une première séance gratuite de prise de contact (c’est mon cas). Cette session vous permet de poser des questions sur l’approche, la méthode et le cadre de la thérapie. Avant tout engagement dans un processus, elle vous donne la possibilité de sentir si ça dit « oui » ou si ça dit « non » en vous-même.

Prenez le temps de faire des recherches, de poser des questions et de rencontrer plusieurs psychothérapeutes avant de prendre une décision finale.

Votre vie est précieuse. Elle passe par une vie mentale et affective agréable. Trouver le bon professionnel peut faire toute la différence.

4. Psychothérapie définition des bienfaits

Une psychothérapie bien menée dépasse le simple processus collaboratif. Elle n’est pas non plus un coaching. Elle peut apporter des réponses concrètes.

4.1. Aller mieux ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la définition de la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social ». Il est pourtant manifeste que bien souvent les termes de cette définition ne nous suffisent pas pour qu’on puisse déclarer « Je vais bien ». Car le « bien-être mental » échappe aux catégorisations. Il est le résultat d’un rapport intime de soi à soi et ne peut donc se réduire à des normes sociales. On peut être « inadapté » du point de vue de la société et « aller bien » intérieurement. A contrario, on peut être « adapté » du point de vue social et « aller mal » intérieurement.

4.2. Le bien-être : une quête personnelle

La quête du « bien-être » est donc une démarche personnelle et unique. Elle est aussi personnelle et unique que la proposition d’aide d’un psychothérapeute. Il n’y a donc pas de psychothérapie et de transformation intime sans la prise en compte de la dimension singulière et unique de chaque personne qui demande de l’aide. Et c’est bien plus qu’une simple formule.

4.3. Normes sociales

C’est pourquoi, pendant les séances de psychothérapie, la morale et les attentes sociales sont mises pendant un moment entre parenthèses. Police, justice, religion, morale, société… ont leurs fonctions précises et nécessaires. La psychologie aussi, mais ses fonctions sont différentes. La psychothérapie est un laboratoire de l’intime où les autres règles sont suspendues pendant le temps de la séance. Car la psychothérapie ne vise pas à une réadaptation sociale. Force est pourtant de constater qu’une personne qui a retrouvé un accord en lui-même avec ses valeurs n’a aucun besoin de transgresser les lois fondamentales du vivre-ensemble et du respect d’autrui. Le respect des lois sociales est d’abord une conséquence du respect de soi-même. Car soi-même n’a de sens s’il y a à la fois autrui et soi-même au sein d’une structure sociale, morale, juridique. On traite les autres de la même façon qu’on se traite. Et inversement.

4.4. Quels sont donc les bienfaits quand une thérapie fonctionne ?

Une thérapie efficace se manifeste par des indicateurs subtils. On peut parler entre autres de : la diminution des pensées auto-critiques, une plus grande bienveillance envers soi-même, une perception plus sereine du quotidien, un sentiment accru de liberté dans ses choix de vie, une plus grande tolérance à la frustration, une plus grande tolérance d’autrui. Progressivement, la personne se sent plus en accord avec elle-même et son environnement.

Pensées moins présentes et moins prégnantes

Les petites phrases autodestructrices ne vous viennent plus à l’esprit. Elles peuvent se présenter encore, de temps en temps, mais elles n’ont plus le statut de la vérité. Vous ne leur accordez plus le même poids qu’avant. Elles finissent pas se réduire drastiquement.

Bienveillance envers soi

Vous êtes plus bienveillant envers vous-même. Comme une conséquence naturelle de cette bienveillance, votre environnement ne suscite plus la répulsion qu’il suscitait avant. Vous avez donc plus de tolérance envers vous comme envers autrui.

Liberté

Vous vous sentez beaucoup plus libre dans vos choix. Depuis les choix non-significatifs du quotidien jusqu’aux principaux choix de vie. Par la suite vous découvrez que cette distinction entre significatif et non-significatif est arbitraire. Vous faites cette expérience : il n’y a pas de choix significatif ou non-significatif. Il n’y a que votre vie telle qu’elle se déroule. Votre vie devient intéressante à chaque instant parce que vous êtes moins perdu dans l’imaginaire de vos pensées. Vous perdez moins d’énergie au ressassement de ces pensées. Toute cette énergie est gagnée pour sentir plus intensément la vie qui est en vous.

Les désirs des autres ?

Le désir des autres à votre égard n’est plus une injonction ou un mot d’ordre. Vous pouvez l’entendre et bien entendu en tenir compte, mais vous n’y êtes plus soumis(e). Il n’y a plus cette distinction : c’est soit lui, soit moi. Votre désir est pris en compte tout comme le désir de l’autre. Vous sortez du tout ou rien. Vous sortez du ou exclusif et vous entrez dans le ou inclusif. Tenir compte ne veut plus dire obéir ou s’effacer.

Les émotions

Vous ne faites plus le tri entre les émotions bonnes à ressentir et les émotions mauvaises à écarter. Tout ce qui se présente à vous, en vous, peut être vécu. En tant qu’être humain, vous êtes déjà « équipé » du nécessaire à vivre les émotions humaines.

« Je ne sais pas »

L’incertitude n’est plus un problème : vous abordez chaque moment de la vie, que vous le connaissiez ou non, sans angoisse. Cela ne signifie pas la fin de la peur. Cela signifie la fin d’un sentiment d’être à l’avance dépassé par ce qui pourrait arriver dans votre vie. La fin d’un sentiment de devoir être à la hauteur d’une exigence extérieure à vous-même.

5. Conclusion. Définition psychothérapie : un chemin vers soi

Si l’on tape « psychothérapie définition » (ou « définition psychothérapie ») dans sa barre de recherche, on obtiendra plusieurs définitions, toutes très différentes – et cet article voudrait en témoigner à sa manière.

Il reste que l’expérience de la psychothérapie est une démarche profondément personnelle. La psychothérapie vise à éclairer son propre fonctionnement et à retrouver un équilibre intérieur. Elle ne se résume pas à un processus standardisé, mais elle s’adapte aux besoins singuliers de chaque individu. Elle est une co-construction de sens entre deux êtres humains : le patient et le psychothérapeute.

Trouver le bon psychothérapeute est donc une étape essentielle dans ce cheminement. Grâce à une relation de confiance et à une approche adaptée, le patient peut accéder à une transformation intime qui va bien au-delà du simple «mieux-être». C’est une quête de sens et de liberté qui permet, finalement, de mieux vivre avec soi-même et avec le monde qui nous entoure.

La psychothérapie est un chemin vers soi dont les bienfaits peuvent transformer votre vie.

Psychothérapie définition : chemin vers soi-même.

Définition psychothérapie : exploration de l’inconnu en soi-même.


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